Le jeune homme a été licencié pour avoir offert un repas à une vieille dame, mais 30 minutes plus tard, son patron a regretté amèrement sa décision — il était déjà trop tard.

Le cri retentit dans le restaurant Le Château Gourmet, où les lustres scintillaient et illuminaient les tables élégamment dressées.

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— Je vous ai dit de sortir d’ici, madame Côté ! — tonna le grand vigile, les yeux remplis de colère. — Ce n’est pas un endroit pour les mendiants !

Dans un coin, une vieille femme mince, vêtue d’un manteau usé et d’une écharpe effilochée, tremblait. Ses yeux fatigués brillaient pourtant d’une lueur d’espoir. Elle leva timidement la main, la voix tremblante :

— S’il vous plaît… juste un peu de nourriture… j’ai faim… je n’ai rien mangé depuis deux jours…

L’odeur des plats raffinés flottait dans l’air, mais elle n’osait qu’avaler sa salive. Les regards des clients riches se détournèrent, certains fronçant les sourcils :

— Mais c’est dégoûtant ! Pourquoi permettre à ces gens d’entrer ?

Le vigile ricana avec mépris :

— Exactement ! Si cette vieille ose rester ici, je la chasse immédiatement !

Il tendit la main pour la tirer dehors quand une voix jeune et ferme s’éleva :

— Attendez !

Nam, un serveur d’environ vingt-trois ans, en uniforme impeccable, s’avança. Il n’était pas très grand, mais ses yeux brillaient de détermination. En voyant la vieille femme, son cœur se serra : les rides profondes sur son visage témoignaient de ses souffrances, ses mains tremblaient.

 

— Ne la chassez pas… je vais lui apporter un peu de nourriture… dit Nam.

Le vigile éclata de rire :

— Tu es fou ? Tu crois que tu es le patron ici ? Donner à des mendiants ne fait que gâcher l’expérience des clients !

Nam savait que la politique du restaurant interdisait de servir gratuitement, mais il ne pouvait pas fermer les yeux. Silencieusement, il retourna en cuisine, prit un reste de plat et ajouta un bol de soupe chaude, puis le posa devant la vieille femme.

— Tenez… mangez.

La vieille femme resta figée, puis trembla en prenant la nourriture. Des larmes coulaient sur ses joues ridées.

À ce moment, un cri perçant retentit :

— Qu’est-ce que tu fais là ?!

Tous se turent. Depuis la caisse, un homme d’âge moyen sortit : Monsieur Dubois, le propriétaire du restaurant, connu pour sa dureté et sa cupidité. Son visage était rouge de colère, ses yeux perçants fixant Nam :

— Tu crois que tu peux donner de la nourriture à une mendiante ? Ici, ce n’est pas un refuge pour les pauvres !

Il gifla Nam. Le vigile le tira dehors, le faisant tomber sur le trottoir. La vieille femme, horrifiée, posa le bol par terre et saisit la main de Nam :

— Mon garçon… ça va ?

Nam esquissa un sourire triste :

— Ça va… ne t’inquiète pas, madame.

La vieille femme le regarda, et murmura :

— Tant que tu ne perds pas ta bonté, le ciel trouvera une voie.

Nam resta figé. Ces mots étaient comme un rayon de soleil traversant l’injustice et la cruauté qu’il venait de subir.

Trente minutes plus tard, un événement impressionnant se produisit : une Rolls-Royce Phantom s’arrêta devant le restaurant. Monsieur Thibault, président du plus grand groupe de restauration de France, descendit du véhicule avec autorité. Il entra directement dans le restaurant et fixa Monsieur Dubois :

— Vous avez renvoyé un employé juste parce qu’il a aidé une vieille dame affamée ?

Dubois, choqué, balbutia. Mais Monsieur Thibault continua :

— À partir de maintenant, votre restaurant et tous vos fournisseurs seront coupés de notre réseau. L’injustice ne sera jamais tolérée dans notre secteur.

En moins de dix minutes, Le Château Gourmet devint désert. Dubois, en sueur, regardait autour de lui, tombé de son piédestal de gloire en une seule nuit.

Pendant ce temps, Nam était toujours assis dans le parc, ignorant tout. Une voiture familière s’arrêta devant lui. Monsieur Thibault descendit, un sourire bienveillant sur le visage :

— Toi, Nam, tu as montré ton cœur hier. Si tu veux, viens travailler pour moi demain. Nous avons besoin de gens comme toi.

Le lendemain matin, Nam entra dans Maison de Cœur, le nouveau restaurant de Monsieur Thibault. Pas luxueux, mais une partie des profits était consacrée à aider ceux dans le besoin. Nam sentait que là, sa bonté était enfin reconnue.

La vieille femme d’hier arriva, son sourire radieux :

— Merci, mon garçon… merci de ne pas avoir tourné le dos aux pauvres.

Nam serra sa main, ressentant une chaleur immense. Un simple geste avait apporté tant de bonheur à quelqu’un.

Un employé arriva en courant :

— Monsieur Nam ! Avez-vous vu les nouvelles ? Le Château Gourmet est fermé…

Nam sourit doucement. La bonté, même minime, est toujours précieuse et mérite d’être honorée.